Face à Cournon, premier de poule, l’USI commence tambour battant et domine des deux cotés du terrain. Malheureusement un peu de précipitation et un manque de réussite dans les tirs ne permettent pas de prendre l’ascendant au tableau d’affichage. Pire, les visiteurs laissent passer l’orage, élèvent leur niveau de jeu et, en puissance dans la peinture, creusent un écart substantiel (11-21 en fin de premier quart-temps).
Plus appliqués, agressifs comme d’accoutumée, les locaux parviennent à contenir les forts gabarits Cournonnais et font jeu égal en deuxième période (28-36 à la mi-temps).
Le troisième acte sans être décisif sera le temps fort de la partie, les visiteurs vifs et adroits prennent l’ascendant, mènent de 13 points et pensent avoir fait le plus difficile. C’est sans compter sur la fougue des jeunes Issoiriens qui se déchainent et concluent de belles actions à 3 points. L’écart fond comme neige au soleil, le public s’enthousiasme. La pression monte, les locaux conservent un sang froid remarquable, et restent concentrés pour entamer la dernière période avec un léger avantage (58-54).
Celle-ci s’engage sur un long un chassé-croisé, les visiteurs réussissent cependant un mini-break. Comme souvent, les dernières minutes s’annoncent palpitantes. Deux ballons volés, des lancers francs réussis, les blancs reviennent à 2 points.
La phase tactique de la dernière ligne droite sera payante. Sur la remise en jeu du temps mort, les blancs égalisent par Jeremy sous le cercle à 2,7 secondes du coup de sifflet final. Nouveau temps-mort, adverse cette fois, sur la remise en jeu au milieu de terrain, Fabien intercepte et tir à très longue distance, le public retient son souffle mais le ballon manque sa cible. 73-73 Prolongation !
Celle-ci débute très mal, deux ballons perdus et les rouges marquent sur jeu rapide. Loin d’être abattus les locaux reprennent le bleu de chauffe, haussent leur implication défensive et parviennent à prendre 5 points d’avance. Calmes et concentrés, ils conservent le ballon et assurent sur la ligne des lancers francs pour s’imposer dans la joie générale 86-84.
Benjamin Albisson(4), Maxime Augier(9), Jeremy Bruhier(24), Flavien Ferrand(13), Joris Ferrand(3), Yoann Garraud(7), Xavier Jamin(8), Mathieu Moiroux(2), Fabien Pomel(8), Benoit Viallard(8).