Les amateurs de scenario original, n’en ont pas eu pour leur argent tant la copie du match proposée samedi soir ressemblait à celle du match aller à Cournon. Un match hyper spectaculaire (45-50) qui avait eu raison de nos plus fidèles supporters tant ils s’étaient ennuyés en ce dimanche matin de novembre.
Ayant en tête leur prestation de l’épisode 1, les acteurs semblaient décidés à montrer un autre visage . Les premières minutes du film, pardon, du match, confirmaient malheureusement l’adage cinématographique: « les remakes sont souvent des navets ». Le premier temps-mort permettait de pointer rapidement les faiblesses de cette suite. Pas de présence physique au sein de la raquette, de la fébrilité en défense, et une tendance à surjouer devant leur panier permettaient aux adversaires du jour de finir le premier acte en tête.
Pour réveiller légèrement les spectateurs, les acteurs issoiriens commençaient à correctement tenir leur rôle en défense. Le tempo s’accélérait et l’écran d’affichage s’illuminait enfin côté locaux. Les rouges allaient alors appliquer les mêmes recettes que lors du premier volet: la défense de zone. Le rythme retombait aussitôt; l’intérêt pour le spectateur aussi. L’entracte tombait à pic.
Après une mise au point un peu sévère, les artistes assumaient enfin leur supériorité dans le jeu. Plus engagés et concentrés, les locaux prenaient le large. La salle s’animait enfin, les spectateurs retrouvaient leur enthousiasme sur quelques actions de belles tenues. Malheureusement, cela s’avérait être déjà le momentum de la soirée.
L’épilogue de l’épisode 2 allait être soporifique et maladroit. Retombant dans la facilité et le manque d’altruisme, les issoiriens négligeaient les cinq dernières minutes de la rencontre. « Tout était bien qui finissait bien » pour les blancs, conscients que leur prestation n’allait pas tutoyer les sommets du box-office. A coups sûrs, les spectateurs ne leur en tiendront pas rigueur!
« La critique est aisée mais l’art est difficile »…
Fin