C’est en tout cas ce qu’a dit le coach au débriefing d’après match… Pas parce que tout fut parfait, loin de la, mais parce que nos issoiriennes (ainsi que leur entraîneur) sont passées dans tous les états durant cette partie et que dans les coups durs elles ont su relever la tête pour redevenir sereines. Ce qui leur donne leur 5eme victoire mais surtout une 2eme à l’extérieur. C’est de bon augure pour le maintient. Mais chut, il parait qu’il ne faut pas en parler ; ça porte malheur.
Tous les états, avec pour commencer la « grâce » lors du premier ¼ temps, où Flo « la mèche » en a fait voir de toutes les couleurs aux locales et à leurs supporters. Si ce n’était un panier malheureux encaissé au buzzer, on aurait pu dire que l’entreprise était très bien engagée : 14 à 24.
La « fébrilité », lors du second acte; à cause d’un durcissement du jeu cantalou, qui annihilait l’aisance offensive de nos joueuses, Céline écopait d’une 3eme faute, et entamait un long séjour sur le banc qui lui devient coutumier. Le banc justement, c’est lui qui alimenta le score : Lisiane par un 3 points « les pieds dans un béret » et Diane sur un rebond offensif « rageur ». On limitait la casse et la mi-temps était atteinte sur le score de 27-33. Seulement 9 points marqués contre 14 mais nous étions en tête et c’était cela le plus important.
« Tensions » à la reprise car les résolutions étaient intactes des 2 côtés. Aurillac mettait en place un plan « vigilpirate » sur notre « tornado » (référence au cheval de Zorro, pas l’aspirateur), qui eut le mérite de nous persuader que les gènes sont héréditaires dans la famille Eric en tout cas. Bilan : 2 paniers à 3 points et une défense « sacrifice » de la « binousette », mais surtout une série impeccable de Lucie qui ficelait le match en enfilant 4 perles consécutives. Pourtant la messe n’était pas entièrement dite, et l’atmosphère devenait « tauromachique ». Les supporters cantaliens ; et c’est de bonne guerre ; entamaient des débats philosophiques avec nos joueuses (vous savez celle qui a allumé la mèche) et l’ambiance devenait tendue même sur le banc issoirien. Si le score enflait en notre faveur c’était surtout du à la panique ambiante de ce 3eme ¼ temps. Un retour au calme s’effectuait à la dernière pause, car une avance de 13 points avant l’assaut final à l’extérieur n’était pas gage de victoire.
Mais la « maitrise » s’avérera issoirienne. Pas tout de suite car si l’écart se creusait inexorablement ; une antisportive imméritée sur Flo et une 4eme faute dans la foulée de Céline, fit douter le groupe un instant. Las, la solidité mentale ; malgré les nombreux accrochages ; de Laëtitia, suivie d’un regain de puissance et de malice de Solaize sonnèrent le glas de nos hôtes. Les supporters regrettaient de ne plus avoir Flo à se mettre sous la dent, Céline retrouvait efficacement les joies du terrain, Lucie et Solaize menaient la barque à leur guise, Lisiane tenait sa place, Laet et Diane moissonnaient au rebond… et Mathilde pouvait rentrer dans la danse. Ce succès 52-69, (qui aura eu le mérite de réchauffer la température de la salle) n’est pas un modèle du genre mais il doit prouver à nos joueuses que l’on peut craquer à certains moments mais que le groupe ; au fond ; et ben ; c’est peut-être notre force.
Les points : ERIC :6, BALANA :0, BAYLOT : 5, TIXIER : 15, MOIROUX : 17, BEGUER : 2, BERTIN : 11, PRAZAK : 4, LACHENAYE : 9