Facile succès contre le BAAG : 77-32.

Les minimes ont joué leur 2ème match de la phase retour contre Arpajon Aurillac Géraldienne (BAAG).

Le premier quart commence rapidement. Les Issoiriennes, qui jouent en blanc, sont sur tous les ballons. Une belle interception permet une  relance rapide : Issoire inscrit ses premiers points. Mais aujourd’hui, Laurent est très  exigeant avec les filles. La BAAG ne doit pas monter facilement le ballon.

La pression Issoirienne fonctionne bien. Les Aurillacoises commettent des fautes. Au bout de 2 minutes, leur entraineur demande un temps mort qui permet à Laurent de réajuster. Les Issoiriennes reprennent leur souffle et c’est reparti. Elles  obéissent aux consignes défensives. Le barrage est solide. La balle est rendue à Issoire pour 8 secondes, les Aurillacoises sont littéralement « pressées » par une équipe Issoirienne très collective. Les filles assurent au rebond défensif.  Elles jouent vite, le compteur Issoirien s’affole pour arriver à 29 à 6 à la fin du quart.

Le 2ème quart reprend un peu plus lentement. Il faut attendre 1 minute pour qu’Issoire inscrive 2 points. Aurillac reprend un peu confiance, un shoot à 3 points, puis un panier obligent Laurent à demander un temps mort. Mais c’est Aurillac qui reprend la marque. Le manque de réussite des locales est  important. Le jeu rapide d’Issoire reprend en fin de quart. Les interceptions Issoiriennes asphyxient les Aurillacoises : 12 à 1  en moins de 3 minutes.

 A la pause, le score est largement en faveur d’Issoire : 47 à 18. Mais en coulisse du match, un événement tragique se produit : Bruno abandonne la table de marque, « éjecté » par les jeunes poussins.

De retour sur le terrain, Issoire semble figé. Seul Tom conserve tous ses reflexes en évitant aux joueuses « de se faire une cheville », une balle de tennis ayant bondi sur le terrain !!! Issoire n’est plus dans la dynamique de la première mi temps. Les filles  n’arrivent pas à trouver la solution. Elles sont même sanctionnées pour 24 secondes sans shoot. Elles commettent de nombreuses fautes techniques (marcher, reprise de dribble).

Pendant ce temps, Aurillac alimente son compte : + 2, + 4. Issoire réagit  mais commet beaucoup de fautes. La marque reprend du côté Issoirien : 2 paniers sont inscrits…  mais en plus d’une minute !!!  Le quart est interrompu par un temps mort du coach d’Aurillac. Cela permet à Laurent de recadrer son équipe. Les filles reprennent le chemin du panier grâce au lancer franc qu’elles obtiennent. Car est-ce la fatigue qui commence, mais elles n’arrivent plus à conclure. Le quart se termine un peu mieux qu’il n’a commencé : les 2 équipes sont à égalité dans cette manche : 10 à 10.

Laurent essaie de remotiver son équipe pour la dernière ligne droite. L’entame de la manche est un peu brouillonne surtout en défense. Mais Aurillac commet des fautes qui donnent des lancers francs à nos jeunes joueuses. 2 points sur 5 sont inscrits. Le coach adverse demande un temps mort. L’effet sur Issoire est immédiat. 4 secondes après la reprise : 2 points pour  Issoire qui ne s’arrête plus.

Les filles reprennent leur pressing sur les adversaires. Aurillac a beau « bousculer» un peu les Issoiriennes, le BAAG  ne passe plus. Issoire tente à chaque occasion. On assiste presque à un concours de tirs à 3 points qui reste cette semaine infructueux. Le compteur Issoirien augmente pourtant régulièrement grâce à une belle construction du jeu. Et quand le score atteint  16 à 2 en faveur d’Issoire, le coach Aurillacois redemande un temps mort pour faire souffler son équipe.

 Mais nos filles sont surmotivées. Elles se jettent littéralement dans la mêlée.  Elles continuent leur pressing. Leur rage est belle à voir mais aussi à entendre. La consigne de renseigner ses coéquipières sur le mouvement de la balle est appliquée et cela de belle manière. Hélène nous a littéralement transpercé les tympans par son « baaaaaaaaaaaaalle » sorti du cœur. La manche se termine sur le score sans appel : 20 à 4 pour Issoire.

Score final : 77 à 32

Ainsi se terminent les matchs à domicile. Prochaine rencontre le 7 avril à Billom.

Hélène