La Transition
En 1994, les filles rejoignaient logiquement les garçons en Excellence Auvergne, avec une équipe composée en majorité de joueuses issues du sérail. Ce n’était plus le cas chez les garçons qui n’en comptaient que trois (Thierry FERRAND, Martial GORCE, Christophe POMEL). Par contre, les effectifs atteignaient leur maximum historique, avec 252 licenciés répartis dans 21 équipes.
Il fallait choisir entre le quantitatif et le qualitatif, entre le recrutement externe et l’intégration des jeunes issus de la formation interne à l’USI. Une politique à moyen terme, basée sur l’intégration des jeunes et la limitation du nombre des équipes était alors décidée à cette époque.
Bonne nouvelle pour les basketteurs locaux avec l’installation pendant l’été d’un Taraflex au gymnase Fernand Counil à la place du goudron abrasif du départ.
Fabien POMEL, Eric LEFEBVRE et Wilfried BURGUIN (tous cadets) intégraient en cours d’année l’équipe une masculine mal en point, et qui allait descendre en promotion en fin de saison décimée par les blessures des joueurs majeurs. Chez les filles, l’arrivée surprise à ISSOIRE d’une américaine, Kathleen RAYNAUD, renforçait un potentiel déjà confortable. Après beaucoup d’efforts estivaux déployés par Michel POMEL et Patrick LEFEBVRE, la naturalisation était obtenue en octobre et Kathleen pouvait intégrer la formation issoirienne, accompagnée des 193 centimètres et du talent de Gaëlle REBOURG.
La saison 1995 / 1996 allait être brillante. Les filles terminaient deuxièmes en excellence derrière le SCAB 2 et les garçons terminaient invaincus et remontaient illico en excellence. Ils avaient même le plaisir de se hisser en finale de la Coupe du Puy de Dôme, face au Stade Clermontois (NM 2), et étaient logiquement battus 118 à 95. Cette année là avait vu l’arrivée de Michäel POMEL et de Julien MONGHAL dans l’effectif.
L’année suivante devait être celle des filles. Nathalie LETHUAIRE revenait au club de ses débuts et le nouveau manager Alain BEZIAUD disposait d’une équipe terriblement compétitive et expérimentée, composée de Virginie CHARRIER-RIBEYRE, Kathleen RAYNAUD, Catherine AMBLARD, Laure CHAMBON, Françoise ROUSSEL, Isabelle ROSSI-POMEL, Isabelle MERZEREAU, Gaëlle REBOURG, Caroline DUCREUX, Nathalie LETHUAIRE.
Résultat : avec 20 victoires pour 2 défaites dans la saison, un titre de championne d’Auvergne et une accession en Nationale 3 féminine, une première pour le club de la cité de l’aluminium. Dans le même temps les cadets et les poussins ramenaient les deux premiers titres de champion d’Auvergne chez les jeunes.
La saison 1997/1998 sera celle de la déception avec la descente immédiate des filles malgré le recrutement de Marie-Pierre POUGET et Sylvie PROVENCHERE. Trop justes physiquement et manquant d’expérience à ce niveau, les Issoiriennes finissaient la saison dans le peloton des reléguables, sans jamais avoir donné l’impression de pouvoir accrocher le niveau. En cours de saison Cathy FAURE avait remplacé Alain BEZIAUD.
Chez les garçons, une page se tournait avec le départ de Bruno CHALOPIN et José GOMES et l’arrivée du talentueux Romain LHOSTE (encore cadet) et de Franck BOUILLARD. En cours de saison, le cadet Bruno LEFEBVRE faisait également des apparitions de plus en plus fréquentes et remarquées. L’équipe finira cinquième en excellence, laissant apparaître un potentiel à exploiter.
Les cadets se faisaient remarquer en finissant vices champions d’Auvergne, mais surtout en atteignant les 32 èmes de finale de la Coupe de France (défaite 92 à 61 contre la CHORALE DE ROANNE).
L’exercice suivant (1998 / 1999) commençait par des mouvements qui allaient s’avérer décisifs pour le sort des équipes fanions. Chez les filles cinq éléments quittaient le club (Nathalie LETHUAIRE, Isabelle MERZEREAU, Marie-Pierre POUGET, Sylvie PROVENCHERE et Françoise ROUSSEL), alors que chez les hommes on notait l’arrivée de Yannick SAUGERE et surtout celle de Franck BESTOSO pour prendre l’équipe première en charge. D’entrée cette équipe perdait Franck BOUILLARD pour toute la saison sur blessure grave.
Le bilan de la saison était donc mitigé avec la belle troisième place des garçons en excellence, mais hélas l’inéluctable descente des filles en Promotion d’Excellence, le deuxième titre de champion d’Auvergne des cadets en 3ans et la place de finaliste des cadettes. On notait également des montées pour l’équipe 2 filles et la « trois » garçons.
Avec l’an 2000 en point de mire, la saison qui s’annonçait voyait l’USI BASKET figurer dans les favoris pour la montée en NM3 en compagnie de l’ASPTT et de CHAMALIERES.
Mais la saison commençait tragiquement avec le décès accidentel d’Aurélie BARD, plongeant le club dans l’affliction, mais pas dans la résignation.
En cinq ans, l’équipe une garçons avait considérablement changé de visage, avec les retraits de joueurs historiques (Thierry FERRAND, Martial GORCE, Christophe POMEL et Javier BALANA), le seul Jean-François MATHIEU restant dans l’effectif au milieu d’une noria de jeunes talents formés au club, les derniers arrivés étant Mathieu ERIC et Sébastien CODRON.
Vingt deux journées plus tard, avec vingt deux succès cette formation devenait championne d’Auvergne et assurait sa montée en NM3, l’objectif du Président POMEL était atteint. Pour mémoire, cette talentueuse et vaillante phalange était composée de : Jean François MATHIEU ( 35 ans), Fabien POMEL (23 ans), Eric LEFEBVRE (22ans), Michäel POMEL (21 ans), Yannick SAUGERE (21 ans), Julien MONGHAL (21 ans), Romain LHOSTE (20 ans), Mathieu ERIC (20 ans), Bruno LEFEBVRE (19 ans) et Sébastien CODRON (19 ans).
Chez les filles, place aux jeunes également avec l’arrivée des cadettes en équipe fanion : Lucie BARD, Céline COSTE, Julie COSTELLA, Emilie REDON rejoignaient les « anciennes » Isabelle POMEL, Virginie RIBEYRE, Cécile TORD, Laure CHAMBON, Cécile TOMASZYK, etc. L’entraînement et le coaching étant confié à Laurent BOURRASSET. L’amalgame se faisait bien et les filles assuraient leur maintien en promotion d’excellence dans cette saison de reconstruction.
Côté effectif, on relevait un certain effritement avec seulement 200 licenciés, la concurrence des autres sports de ballons se faisant sentir de plus en plus fortement, l’USI hand-ball accédant également à la N3 cette saison.