1er quart : Les issoiriens démarrent plutôt bien en gagnant la balle sur une touche adversaire et en inscrivant les 2 premiers points. Pont du Château réagit et gagne plusieurs ballons à son tour et inscrit 6 points d’affilée. Les bleus commettent beaucoup de fautes (6 en 3min !!!), le match risque d’être long si les rouges shootent déjà des LF… ! De plus, les bleus sont largués, en défense, en attaque où ils jouent trop personnel… Bref, Issoire n’est pas rentré dans le match et les coachs du jour, à savoir Bruno et le Président Jérôme en personne s’égosillent à leur crier de jouer en passes. Mais rien à faire, les issoiriens sont comme hypnotisés et n’écoutent pas les consignes. Pont du Château garde son avance, (6 à 15) malgré un ultime panier des bleus, sur contre-attaque avec une passe !!! Tout arrive…
2ème quart : Après une nouvelle remontée de bretelles et des consignes bien précises, les bleus reprennent le match avec détermination. La réaction est positive : ils sont plus présents en défense, prennent confiance en attaque. Ils jouent enfin avec combativité et envie, et grappillent leur retard. Mais c’est de courte durée, l’individualisme du début resurgit et ils ratent leurs attaques ! A 48 secondes, ils sont encore à 6 points derrière les rouges. Puis, ils réussissent un panier sur le buzzer pour revenir à 4 points : 18 à 22. Ce qui inquiète le camp issoiriens c’est le nombre de fautes, 13 au total avec 2 joueurs à 3 fautes, contre 8 pour Pont du Château.
3ème quart : On sent bien que le match est à leur portée, mais seulement s’ils jouent collectivement !!! La reprise est catastrophique : on prend 4 points et 2 fautes (dont la 4ème pour Loïc). Puis la vapeur se renverse, les bleus réagissent et reviennent à 2 points, pour enfin égaliser. Dans cette manche, les issoiriens sont opportunistes et provoquent les fautes des rouges. Ce sont maintenant les bleus qui se retrouvent sur la ligne des LF. A 1min30 de la fin du quart, ils passent pour la première fois en tête, grâce aux LF. (Bonne idée d’avoir travaillé les LF à l’arrêt de bus Rémy !!!) Ils ont l’envie, les supporters les encouragent et sont derrière eux. Ils terminent le quart avec 4 points d’avance : 34 à 30.
4ème quart : A nouveau, l’entame est difficile, les bleus sont un peu dépassés. Pont du Château leur inflige un 6-0. Les issoiriens ne s’enfoncent cependant pas davantage et restent dans la course. Ils s’accrochent et continuent leur travail pour provoquer des fautes. Cela s’avère payant, 2 joueurs majeurs adversaires rejoignent le banc pour 5 fautes. Les issoiriens repassent devant et maîtrisent à présent le match. La fin est tout de même tendue, étant donné le match en dent de scie auquel on vient d’assister, on sait tous, parents et entraîneurs que tout est possible : le meilleur comme le pire… ! Et bien cette fois c’est le meilleur qui se produit, les bleus assurent la fin de match et remportent leur 1ère finale 49 à 45 !!!!!
BRAVO ! et merci à tous les joueurs : Rémy, Nathan, Nicolas (Nini pour les intimes), Jean, Cédric, Gabriel, Loïc, Alexis et Pierre (blessé) et bien entendu merci à Bruno et Jérôme qui ne les ont pas lâchés… et c’était nécessaire !
La saison est maintenant terminée… Je voudrai remercier tous les parents pour la bonne entente qui règne autour des matchs et des goûters !!! et surtout Solange qui m’a remplacée comme journaliste quand j’étais indisponible. Rendez-vous donc à la rentrée pour de nouveaux articles.
Cécile
PS :1) consigne d’inter-saison : chaque joueur doit demander à sa commune d’installer un panier de basket à proximité de l’arrêt de bus pour que nos basketteurs issoiriens mettent à profit leurs minutes d’attente au lieu de discuter bêtement avec leurs copains !!! Rémy nous a prouvé que cela était efficace lors de la finale mais aussi lors du tournoi de dimanche à Vic le Comte où il a terminé 1erdu concours de LF avec 27 LF marqués sur 2 manches de 2min. (pas mal !)
2) Petite remarque pour les supporters issoiriens :« plus rouge que rouge » aurait pu être le titre de l’article, finalement les rouges n’ont pas passés et la teinture s’est délavée…