Avec une équipe diminuée par la blessure de son pivot et capitaine Eric LEFEBVRE, l’USI a ramené l’essentiel de son déplacement à l’AS ROANNE : la victoire.
Compte tenu des oppositions de cette neuvième journée, il était clair que les six équipes de tête pouvaient l’emporter hier soir. Il était donc indispensable pour les Issoiriens de s’imposer, même avec une équipe diminuée.
Hormis quelques passages de « folie offensive » des Roannais, il apparait que les hommes de SAVIGNOL ont dominé la partie dans l’ensemble.
Après un départ canon des locaux qui faisaient apprécier leurs qualités physiques, les bleus sont rentrés calmement dans la partie, malgré une adresse extérieure déjà déficiente. Une bonne présence dans la raquette leur procurait une avance de 6 points au premier quart (20/14).
Passés en zone, les Roannais se rendaient maîtres du deuxième acte, profitant de l’indigence issoirienne dans les tirs lointains ( 0/10 à 3 points à la pause). Englués dans des tirs de loin ratés, les Issoiriens ne vivaient que par les rebonds offensifs d’Olivier IMBERDIS et la présence près du cercle d’Ange François COSTELLA. L’ASR comblait son retard à la pause : 35/34 pour l’USI.
Le troisième quart, comme souvent allait se révéler décisif. La terrible défense de Bruno LEFEBVRE sur Boris SARKIS, la pièce maîtresse de l’ASR, amenait celui-ci à perdre son sang froid et à commettre sa quatrième faute. Dans la foulée, l’USI infligeait aux Roannais une terrible séquence défensive, qui conduisait à un 17/0 en fin de période. Le score passait à 58/ 43, le plus dur était fait.
Il restait à contenir les assauts désordonnés des locaux dans la dernière manche. Ceux-ci revenaient une fois à 9 points des visiteurs à 4 minutes de la fin du match, mais Les Issoiriens ne faiblissaient pas et concluaient logiquement 74 à 62 devant un adversaire résigné.
Au delà de la performance générale de l’équipe, sans génie mais solidaire, on retiendra la combativité et l’efficacité d’Ange françois COSTELLA ( 12 points, son record en N3 ), la performance défensive et les rebonds offensifs d’Olivier IMBERDIS, et la partie de Bruno LEFEBVRE en défense sur SARKIS, limité à 17 points hier soir.