Après un voyage mouvementé, les Issoiriens, arrivés avec un peu de retard à LYON, ont néanmoins négocié correctement ce déplacement chez une des deux lanternes rouges. Auteurs d’une première période poussive, ils ont su élever le niveau après la pause pour s’imposer largement.

Devant une équipe jeune et inexpérimentée, au jeu quelquefois incertain, mais qui commet énormément de fautes en défense, la troupe de SAVIGNOL a fait un trou de 13 points en deuxième quart, avant d’encaisser un 9-0 idiot avant la pause. De la sorte, le score trompeur de 38-34 au repos laissait un espoir au maigre et frileux public lyonnais.

Un tir primé à l’entame de la manche ramenait BEAUMARCHAIS à une longueur (38-37), c’était la dernière fois que les gones avaient les Issoiriens dans la ligne de mire. En effet, d’un coup la défense des visiteurs se mettait en place, et la partie changeait de physionomie.

Présents sur les déplacements avec et sans ballon, coupant quasiment toutes les lignes de passe, les Issoiriens asphyxiaient les Lyonnais, contraints de prendre des tirs forcés sur toutes leurs attaques. Auteurs de nombreux gains de balles et maîtres du rebond défensifs, les Issoiriens creusaient rapidement l’écart, et ce malgré de nombreuses contre attaques plus ou moins bien conclues.

Les bleus remportaient aisément les deux derniers quart temps, laissant leurs adversaires qui avaient perdu tout embryon de jeu collectif, à 9 et 7 points en attaque.

Tous les joueurs participaient à la fête et les Issoiriens pouvaient remercier la bonne dizaine de supporters qui étaient venus les soutenir, et qui ont fait plus de bruit que la petite chambrée lyonnaise.

Score final : 50 – 75 (14-17, 20-21, 9-22, 7-15).

ISSOIRE : PITAUD 2 POMEL 5 Bruno LEFEBVRE 7 BASSET 1 Eric LEFEBVRE 7 LHOSTE 9 IMBERDIS 7 SALVIS 8 LOPEZ 12 VINCENT 17.

BEAUMARCHAIS : LUCCHITA 4 LEYI 11 OUSSI 4 HUBERT 7 DRIVOT 1 DEBAY 4 BUISSON 6 BERTHAUD 4 LAMBERT 7 CURCI 2 .