Après Pont-du- Château et Beaumont, et hormis la défaite sans appel contre Cournon, nos joueuses s’inclinent de nouveau de 4 points (71-67) et ce coup-ci face à l’ASM. Cette défaite fait nourrir beaucoup de regrets et de rancœur comme les 2 autres mais il n’y a rien de dramatique au niveau comptable car nanties de 6 victoires ; les protégées de Gérard Savignol passeront les vacances de Noël au chaud. Rappelons-nous qu’avant le 1er match de championnat, peu de gens avertis auraient parié sur un classement aussi honorable des nôtres.
Mais que cela a mal débuté, face à une équipe qui ; non seulement jouera la montée ; mais récupérait son leader offensif ; absente des terrains depuis 3 matchs.
Incapables de prendre un tir, la défense battue en brèches, nous encaissions un 9-0 qui pouvait inquiéter plus d’un supporter issoirien (venus en masse, merci le basket loisir !!!)… Mais la stratégie défensive proposée commençait à porter ses fruits. Laëtitia glanait de nombreux ballons perdus par des assémistes déstabilisées par un faux rythme. Et grâce aux coups de boutoir d’une Céline redevenue efficace, c’était au tout de l’ASM d’encaisser un 9-0. Le match s’enflammait et le score à la fin du ¼ temps atteignait des proportions dignes d’un match de NBA : 22 à 23.Nous étions devant mais nous savions que si nous restions sur ce rythme là nous ne pourrions le suivre ! Par manque de physique tout d’abord mais surtout par manque d’arguments offensifs.
Cette perspective s’avérera effective. Les signes de fatigue plus les fautes vont nous faire vivre un second ¼ temps assassin car les jeunes assémistes retrouvaient du mordant et les 2 sœurs Vaillant, non seulement scoraient mais délivraient des caviars à leurs partenaires. Joël Borie avait trouvé la parade. Lisiane, incertaine avant le match, alimentait le score issoirien, dans une période où nous avons eu énormément de difficultés à porter le ballon en attaque placée. Bilan à la mi-temps : encore 22 points d’encaissés contre seulement 11 marqués. 10 points de retard donc à l’amorce du second acte. Ce n’était pas énorme à surmonter mais c’était trop, car au bout du compte, les Issoiriennes ont remporté les 3 autres ¼ temps et le second aura suffi à sceller le sort du match.
La course poursuite reprenait. La défense issoirienne prenait le dessus sur une équipe de l’ASM qui perdait de nouveau ses repères. Lucie et Flo trouvaient leurs marques et nous revenions doucement mais surement sur les talons de nos adversaires. Si… un des 2 référé n’avait interprété une invective de votre humble serviteur lancée à une de ses joueuses et non à celui-ci ; sûr ; que le retard aurait été plus mince à l’issue du 3eme ¼ temps. En effet, une faute technique était sifflée au coach issoirien après une faute sur tir. Conséquence : 4 lancers-francs plus possession à suivre. Sans dire que c’était le tournant du match, c’était injuste, vu la débauche d’énergie délivrée par nos joueuses pour défendre intelligemment. Nous emportions tout de même ce quart-temps (13 à 16).
C’est par une grosse frustration que démarrait le dernier acte, car comme dira l’arbitre mal entendant, c’est de cette frustration que l’équipe s’est soudée. Effectivement, nous revenions très tôt au score, pour même passer devant. L’ascendant était issoirien, mais le mal d’antan des lancers-francs ratés reprenait ses droits, et nous n’achevions pas la bête blessée… L’ASM s’évertuait à créer du jeu mais notre défense faisait des impasses « calculées » qui annihilait les velléités adverses. Les sœurs Vaillant créaient ; et c’est souvent le cas en pareilles circonstances ; ce sont les joueuses mineures qui nous crucifieront par 2 paniers à 3 points aux mauvais moments. A mourir, autant mourir les armes à la main. Ce que firent nos joueuses qui se lancèrent dans un jeu à risque, mais l’ASM ne tremblait pas et l’issue du match ; comme cité en début d’article, ressemblait à celle de Pont du Château et de Beaumont.
Cette rencontre, malgré les 67 points marqués, a montré nos limites offensives dans le sens où on a du mal à identifier et exploiter les faiblesses adverses, malgré cela elle à surtout mis en évidence la solidité du groupe où personne n’a failli dans sa tâche défensive. Ce match est néanmoins révélateur du fait que depuis quelque temps on ne s’entraîne plus convenablement à cause des absences dues à des raisons de santé ou professionnelles. Donc les automatismes manquent ainsi que les timings.
Le futur à la rentrée s’annonce délicat avec les déplacements successifs chez les leaders (la Géraldienne et Montluçon) mais la série de match qui suivra ; si on reste sur notre dynamique positive ; peut nous mettre très tôt à l’abri pour la lutte à l’accession… au maintien.